Les professeurs à temps partiel de l’université d’ottawa dans l’incertitude

Les professeurs à temps partiel enseignent à plus de 60 % des étudiants du campus, surtout au premier cycle. Photo: Yasmina Dagry Les professeurs à temps partiel enseignent à plus de 60 % des étudiants du campus, surtout au premier cycle. Photo: Yasmina Dagry


YASMINA DAGRY– OTTAWA • ON | 22-8-2022

Communauté,Éducation,Faits divers

Les professeur.e.s à temps partiel de l’Université d’Ottawa risquent d’être mis en lock-out.

La rentrée approche et le bras de fer entre l’Association des professeurs à temps partiel de l’Université d’Ottawa (APTPUO) et l’université d’ottawa n’est toujours pas réglé. En fait, depuis mercredi,  les quelque 2500 membres de l’APTPUO ne sont plus protégés par les dispositions de la convention collective. Selon eux, tout porte à croire que l’employeur envisage sérieusement de mettre [leurs] membres en arrêt de travail, peut-on lire dans un communiqué émis depuis le mois passé.

« Nous avons fait tous les efforts nécessaires pour parvenir à une entente pendant nos deux jours de conciliation. Malheureusement, l’employeur a décidé de mettre les professeur.e.s et les étudiant.e.s dans l’incertitude en nous menaçant d’un conflit de travail majeur » rapporte Robert Johnson, président du comité de négociation et de l’APTPUO.

Bien qu’une des priorité dans les  négociations repose sur les salaires et avantages, l’association se bat également afin d’améliorer les conditions de travail de ces membres.

L’association n’accorde pas d’entrevue présentement avec les médias, mais selon Natasha Roy, Agente des communications et service aux membres a l’APTPUO, une rencontre est prévue le 28 août avec l’employeur et un médiateur a été mandaté pour dénouer l’impasse.

Ecoutez la converse de Yasmina Dagry pour en apprendre davantage.


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