L’Université d’Ottawa a récemment annoncé qu’elle mettra sur pied la première école de sciences pharmaceutiques francophone. Cette école formera des pharmaciens qui pourront à l’avenir offrir des services en français pour les populations minoritaires francophones.
La mise sur pied du nouveau programme a débuté en décembre 2018 et il s’agit de la quatrième tentative de mise en place d’un tel programme de formation de pharmaciens à l’Université d’Ottawa. Il s’agit d’un programme de doctorat de premier cycle en pharmacie, qui s’étend sur une durée de quatre ans.
La Dre Manon Denis-Leblanc, médecin de famille et vice-doyenne aux affaires francophones à la faculté de médecine de l’Université d’Ottawa nous a confié lors de notre entrevue être très contente de la nouvelle.
Elle nous a expliqué que les quelques raisons de l’échec des trois premières tentatives sont d’ordre économique, car c’est très dispendieux de mettre sur pied un tel programme, et aussi d’ordre politique, car c’est très difficile de faire approuver ce genre de programme au niveau de la province.
Lorsque nous lui avons demandé si la décision d’accepter le programme avait un lien avec la pandémie de COVID-19, la Dre Denis-Leblanc nous a affirmé les propos suivants :
La Dre Denis-Leblanc nous a aussi expliqué que le métier de pharmacien a énormément évolué depuis ces dix dernières années, passant d’un rôle beaucoup plus passif à un beaucoup plus actif avec les patients. Ce qui nous permet de comprendre l’importance du rôle de ce métier et donc la nécessité d’offrir une formation capable de servir les populations francophones.
Parlant de l’importance d’un tel service pour la communauté, la Dre Denis-Leblanc a affirmé les propos suivants :
Bien que l’école existe, il n’y aura pas de programme ouvert en automne 2021, car, tout n’est pas encore prêt pour cela. Mais, l’École des sciences pharmaceutiques de la faculté de médecine accueillera ses premiers étudiants en septembre 2023.
Voici l’entrevue intégrale avec la Dre Manon Denis-Leblanc :